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19 septembre 2013

Expo Histoires et géographies, Frac de Bretagne

16 artistes se mettent à l'Histoire-géo

 

L'expo regroupent des oeuvres récemment acquises par le Frac de Bretagne. Fond qui doit se développer, entre autres, sur les thématiques d'Histoires et géographie


A ce titre, ces deux disciplines, communément réservées aux scientifiques, ingénieurs ou universitaires, s'ouvrent à l'art. L'angle subjectif est assumé. Le concret s'abstraitise". Ou inversement. Avec sérieux ou ironie, la poésie, la créativité, l'imagination sont des moyens de réécrire le passé, de re-dessiner les cartes.

16 oeuvres pour autant d'artistes venant de diverses horizons : Leonor Antunes, Richard Artchwager, Iain Baxter, John Beech, Attila Csörgö, Bethan Huws, Joachim Koester, Frédérique Lucien, Eric Lusito, Robert Morris, Charlotte Moth, Tania Mouraud, Julien Prévieux, Barbara Probst, Robert Smithson, Walter Swennen. Différents médiums : peinture, photo, vidéo, installation.

Peu marquent par leur esthétique ostentatoire. L'intention est ailleurs. Sauf, peut-être, le Simple temps blanc, de Frédérique Lucien : des chrysanthèmes intelligemment découpées sur une grande toile blanche.

Sans commentaires, sans contextualisations, difficile de les aborder. Néanmoins, si on prend la peine de lire de journal de l'expo, certaines oeuvres s'avèrent ingénieuses, drôles, accessibles. Et donnent envie de mieux connaître l'auteur.

Par exemple : Iain Baxter. Il a crée une entreprise artistique : N.E Thing Co. Sa priorité : l'acte artistique. Sous quelle que forme que ce soit. Tout peut-être art. Quiconque peut être artiste. Pourvu qu'il écoute sa propre sensibilté. Dans le portfolio North American Time Zone, Iain Bexter confie le soin à six anonymes de photographier, à la même heure, mais dans un fuseau horaire différent, le même sujet imposé. Il est intéressant de voir  que même si chaque photo reflète une personnalité différente, il existe, entre toute, d'étranges similitudes. Le résultat de l'inconscient collectif ?

Bethan Huws, quant à elle, fait un clin d'oeil à Dada, à Marcel Duchamp. Manipulant les mots, sacralisant les objets du quotidien. Ses oeuvres sont aussi touchantes quand elles évoquent ses souvenirs d'enfance. C'est le cas dans la photo présentée, empreinte d'humour et de poésie : Black and White Animals.


Black and White Animals de Bethan Huws

Enfin, Walter Swennen n'aime pas faire des commentaires sur son travail. Cependant derrière l'apparente naïveté des peintures, se planque une finesse d'esprit : titre sybillin, polysémie, double lecture. La peinture Blue Smocking associe deux figures masculines pour le moins antagoniques. En guise de trombine, la figure distinguée du roi dans un jeu de cartes. Le corps est celui d'un homme en costume, aux airs de mafioso : clope fumante et chemise ouverte. Le titre joue du double sens de smocking : fumer et tenue de soirée.


Blue Smocking de Walter Swennen

A voir jusqu'au 24 novembre.

 

 

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