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16 août 2013

Art contemporain à Dinard

Cet été, l'art contemporain explose à Dinard


La magnifique oeuvre de JR prône l'amour dans un monde qui se déshumanise

Cet été,  la belle balnéaire de la côte d'Emeraude, accueille deux expositions d'art contemporain.

A chaque fois que je suis allée au Palais des Arts et des festivals de Dinard, j'ai été enchantée. Après Hope, en 2010, et Qui a peur des artistes ?, en 2009, c'est encore le cas cette année pour L'amour Atomique. Dont les oeuvres présentées évoquent directement ou indirectement la mer

La scénographie est claire et aérée. Mettant ainsi en valeur tableaux, scuptures, installations et vidéos. Je conseille de prendre l'audio-guide. Lequel nous révèle des infos passionnantes sur l'artistes, ses intentions, ses techniques, etc. Même si les explications usent parfois de concepts difficiles à comprendre pour le tout-venant.

Les artistes invités sont des pointures. Avec, entre autres : Claude Lévêque, Mircea Cantor, JR, Agnès Varda, etc.

Mon coup de coeur va à la vidéo coup de poing de Sigalit Landau. L'artiste palestinienne se filme nue sur une plage. Elle fait du Hula Hoop avec du fil barbelé. Un matériau qui est malheureusement très présent dans son pays.

L'autre exposition a lieu dans une des magnifiques villas de la pointe de la Malouine : Les Roches-Brunes.

En contrepoint de L'Amour Atomique, Quartiers d'été est un échantillon de la collection du riche entrepreneur-mécène Bernard Magrez. 40 oeuvres pour une trentaine d'artistes.

Les cartels explicatifs, écrits en tout petit, sont peu attractifs. Dommage ! Car ils éclairent bien sur les intentions du mécène. Et les relations que celui-ci entretient avec l'artiste.

Là aussi, des pointures : Yan Pei Ming, Benoît Maire ou encore Bernard Buffet.

Cette fois, j'ai un faible pour la peinture de Sam Taylor-Johnson. L'artiste reproduit des images tirées de la seconde guerre mondiale. Mais la technique utilisée, l'aquarelle, ainsi que les couleurs chatoyantes, contrebalancent le côté dramatique des photos d'origine. Le spectateur, ainsi confrontée à la neutralité de l'oeuvre, ne peut se référer qu'à sa propre opinion.

 

 

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